Je ne connais qu'une distraction dans la vieillesse : être utile. C'est sortir de soi.
La plupart des hommes n'aiment rien ; ils n'existent que dans leurs créations ; l'homme veut brûler ; on ne supporte pas la vie de sang-froid.
Les maux réels affectent moins les hommes que l'idée qu'ils se font de leur condition.
Le principal pour un homme est la femme qu'il aime : il en retire tout le bonheur et toute la souffrance possible.
Regardons d'un oeil ingénu ce qui est neuf. La vie n'est pas faite pour le souvenir.
Si une femme plait, elle n'est pas libre. Les femmes qui méritent d'être aimées sont inaccessibles.
Le bonheur n'existe que gratuit. Il n'est pas ressenti par contraste, ni obtenu par la volonté ou la sagesse.
Pas d'adjectifs, ils affaiblissent le style. L'adjectif, c'est comme les bijoux. Une femme élégante ne porte pas de bijoux.
Pour agir, il faut une forte dose de défauts. Un homme sans défauts n'est bon à rien.
