Ce que j'ai subi, ce que les Ivoiriens ont subi est également très dur. On ne connaissait pas les coups d'Etat, on les a eus. On ne connaissait pas la guerre, on l'a eue. Alors aux gros maux, j'ai employé de gros mots.
Après cinq ans de silence, je pense que mon public a été très clément, très patient. Aujourd'hui, il fallait lui donner la dose de musique qui pourrait assouvir sa longue attente.
Dieu a entendu mes prières, il a entendu nos prières. Et aujourd'hui, 19 chansons, le public le mérite bien.
Si quelqu'un te dit qu'il va faire porter une culotte à un éléphant, s'il le fait, il aura réussi une grande chose. Mais s'il ne le fait pas, il aura dit une grosse bêtise.
Celui qui n'a pas traversé l'autre rive, ne doit pas se moquer de celui qui se noie...
Comment peut-on envoyer des enfants de Dieu, tuer d'autres enfants de Dieu, au nom de Dieu ?
