Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C'est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser.
Tous les vices politiques ne sont pas des vices moraux, et tous les vices moraux ne sont pas des vices politiques.
Si tu as été aimé, si tu as donné du bonheur ou de l'espérance, il se trouvera forcément quelqu'un, au jour de ta mort, pour te fermer les yeux, quelqu'un pour rassembler tes amis, organiser une veillée et t'entourer de tes souvenirs les plus chers.
La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente.
Ni aujourd'hui ni jamais, la richesse ne suffit à classer un homme, mais aujourd'hui plus que jamais la pauvreté le déclasse.
C'est vieux comme l'histoire. C'est le Club de Rome, la croissance zéro. C'est une philosophie, celle de l'ascèse. Mon bon monsieur, on mange trop, il faut manger moins. Vous serez plus beau, plus mince et plus sain.
Quand on a pris l'habitude de brûler au feu de la politique, si le foyer s'éteint, on reste infirme.
La politique est dégueulasse, parce que les hommes qui la font la rendent dégueulasse.
