Ce qu'il faut à l'écrivain, comme au peintre, au musicien, c'est l'infini de la vie et l'errance...
C'est trop se laisser surprendre aux vaines descriptions des peintres et des poètes, que de croire la vie et la mort autant semblables que les uns et les autres nous les figurent.
Si le dessin appartient au monde de l'esprit et de la couleur à celui des sens, vous devez d'abord dessiner pour cultiver l'esprit.
Un musicien qui joue "bien", un écrivain qui écrit "bien", un peintre qui peint "bien", sont faits pour enseigner, rarement pour être des artistes.
Les accidents, essayer de les éviter... c'est impossible. Ce qui est accidentel révèle l'homme.
Nous mourons par manque d'amour, par une absence, par le désespoir. Ce qui nous retiens à la terre, c'est l'amour, c'est la vie. La mort a été construite avec le sentiment de refoulement dans l'homme. Nous avons fabriqué la mort.
