Si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.
Ceux qui écrivent clairement ont des lecteurs.
L'amitié est une vertu.
Le christianisme dans son essence (et c'est sa paradoxe grandeur) est une doctrine de l'injustice. Il est fondé sur le sacrifice de l'innocence et l'acceptation de ce sacrifice.
Je me mets des règles strictes afin de corriger ma nature. Mais c'est à ma nature que j'obéis enfin.
Faire souffrir est la seule façon de se tromper.
Une seule certitude suffit à celui qui cherche.
Ce n'est pas la souffrance de l'enfant qui est révoltante en elle-même, mais le fait que cette souffrance ne soit pas justifiée. La souffrance use l'espoir et la foi.
L'amitié n'est pas une simple formule, c'est le devoir d'assistance dans la peine.
Pour exister, l'homme doit se rebeller.
Il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris.
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.