La plupart des gens désirent bien plus avoir des vêtements à la mode, ou du moins propres et sans raccommodages, que d'avoir la conscience nette.
Nous ne saurions nous passer de nos péchés, ils sont la grande route de la vertu.
L'oppresseur ne se rend pas compte du mal qu'implique l'oppression tant que l'opprimé l'accepte.
Aujourd'hui, on prend un parapluie parce que la télé a dit qu'il allait pleuvoir. Autrefois, on aurait regardé le ciel.
Plus tard, j'eus à mesurer les distances du savoir. Mieux valait habiter Paris ou une grande ville pour accéder aux bibliothèques, aux universités, aux centres documentés. Un renseignement, une citation pouvaient coûter des journées de voyages et des heures de recherche. Clic, aujourd'hui, un centième de seconde pour le même résultat.
Il y a beaucoup à apprendre même d'un mauvais enseignant: quoi ne pas faire, comment ne pas être...
Nous vivons aujourd'hui une crise aiguë des langues. Jadis tenues pour trésors, elles tombent en mésestime, chacun saccage la sienne, comme on a fait de la terre.
