Faire de la télévision, c'est comme faire de la politique : chaque matin, nous sommes sanctionnés par le verdict des sondages d'audience.
Tout ce qui ne remonte pas en conscience revient sous forme de destin.
Grand est le journalisme. Chaque éditeur capable n'est-il pas un gouverneur du monde, étant l'un de ceux qui le persuadent, quoique élu personnellement et cependant sanctionné par la vente de ses numéros ?
Nous nous rendons pitoyables ou nous nous rendons forts. La quantité de travail à fournir est la même.
L'amour, c'est oublier maris, parents, enfants, amis, ennemis. L'amour, c'est éliminer tout calcul, toute préoccupation, tout pesage du pour et du contre.
Il n'y a pas tromperie, nos véhicules remplissent les normes.
Un homme va au Savoir comme il part pour la guerre. Bien réveillé, avec de la peur, du respect et une assurance absolue.
Je crois qu'il faut détruire nos illusions, peut-être pour renforcer celles qui nous restent.
Ecrire est semblable à respirer.
Et puis - qui donc de nos jours a la parfaite certitude de ne pas être névrosé ?
Ne te plains pas de ton temps. Si tu le trouves mauvais, demande-toi ce que tu as fait pour le rendre meilleur.
Il nous faut tout simplement savoir si nous voulons entendre Dieu, non pas là où nous avons envie de l'entendre, mais là où il nous parle vraiment.