Ecrire des drames, c'est tout de même ce qu'il y a de plus intéressant. Pareil à un petit dieu, on sonde les coeurs et les reins..., on juge..., on punit, on absout et on récompense.
Moins qu'avant : la jeunesse française boit des eaux pétillantes, et les anciens combattants, des eaux de régime. Puis, surtout, il y a le whisky... C'est le drame ça, le whisky.
Ce drame au-dedans de nous, qui ne comporte pas de cris, ne crée-t-il pas le climat même de la poésie ?
Le drame des dictatures, c'est qu'elles donnent toute licence aux malades mentaux, aux mégalomanes, aux méchants, aux malhonnêtes gens d'aller jusqu'au bout de leur folie, de leur mégalomanie, de leur méchanceté, de leur malhonnêteté.
Combien de larmes, de souffrances, de drames ont causé notre artificielle conception de la famille et du mariage !
Être licencié et tomber dans le chômage, c'est un drame pour ceux à qui cela arrive et à leurs familles.
Le drame dans la vie, c'est que les jolies femmes sont si nombreuses et qu'on a si peu de temps.
