La guerre suppose une grande absence de réflexion égoïste, puisqu'après la victoire, ceux qui ont le plus contribué à la faire remporter, je veux dire les morts, n'en jouissent pas.
C'est comme ça dans les guerres tribales : les gens abandonnent les villages où vivent les hommes pour se réfugier dans la forêt où vivent les bêtes sauvages. Les bêtes sauvages, ça vit mieux que les hommes.
Des millions d'hommes participent aux guerres actuelles ; bientôt l'Europe entière ne sera peuplée que d'assassins.
La guerre, ce jeu qui démontre hors de tout doute, plus que la croyance en Dieu, la suprématie de l'homme sur le reste de l'univers.
Aujourd'hui avec la montée préoccupante de l'extrême-droite et des racismes, j'ai le sentiment que nous sommes déjà en guerre.
La chasse a toujours été la distraction favorite des hommes de guerre en temps de paix, c'est-à-dire dans les périodes plus ou moins brèves où la chasse à l'homme n'est pas ouverte.
La guerre n'est tout au plus que barbarie. Sa gloire n'est qu'illusion. Ce n'est seulement que ceux qui n'ont jamais tiré un coup de feu ou qui n'ont jamais entendu les cris et gémissements des blessés, ce sont ceux-là qui appellent à la vengeance,
Dans une guerre, ce qui se passe, ce n'est jamais ce qu'on avait prévu. Alors ce qui compte, c'est d'avoir le moral !
