Celui qui accepte les inconvénients de la vie politique, ses servitudes, ses responsabilités, ses salissures et parfois ses risques, le fait pour agir, pour imprimer sa marque aux événements, en un mot pour gouverner.
Les philosophes ressemblent sans le savoir aux fourrures. Tous deux attirent les mythes.
On pardonne mal au premier de classe de ne jamais laisser la place aux autres.
Pour tout français, la retraite est le but suprême de l'existence. C'est avec joie qu'il envisage sa vie de vieillard. Mastiquer avec une mâchoire édentée semble être le comble de ses délices.
Un échec apparent peut contenir les graines d'un succès qui germera en son temps, et donnera des fruits toute l'éternité.
Il y a deux éducations : la première que l'on reçoit au lycée, la seconde que l'on se donne à soi-même ; la première est indispensable, mais il n'y a que la seconde qui vaille.
Pourquoi une femme doit-elle forcément être moche pour être drôle ? Et pourquoi, si elle est jolie, doit-elle être bête ?
On guérit comme on se console : on n'a pas dans le coeur de quoi toujours pleurer et toujours aimer.
On a le choix de ses plaisirs, pas celui de ses souffrances. On dirait plutôt que les souffrances nous choisissent, elles connaissent nos faiblesses et le terrain de jeu de nos illusions.
