De conin, qui signifiait lapin en vieux français mais désignait également le sexe féminin, ne demeure que le con. On a remplacé lapin par chatte. Le sexe est devenu carnivore.
Pour l'écrivain, la littérature est cette parole qui dit jusqu'à la mort : je ne commencerai pas à vivre avant de savoir quel est le sens de la vie.
Combattre pour la paix, il paraît que c'est de bonne guerre.
Quand on a tout perdu, on se console avec des riens.
C'est toujours un plaisir d'être à Paris. J'adore cette ville. Et puis Roland-Garros fut mon tournoi préféré.
Ecrire c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté.
L'expérience ressemble aux cure-dents. personne ne veut s'en servir après vous.
Ma corbeille à papiers me ressemble autant que mes livres.
Une rupture est toujours douloureuse, au moins permet-elle de sauvegarder l'essentiel : conserver l'estime de l'autre, éviter le pourrissement dû à l'exaspération, raviver le désir qu'on éprouve pour le monde.
La vie est lunatique et se plaît à mener les événements comme une fantaisie, sans rime ni raison.
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.
La richesse de la rose, c'est sa fragilité.