Pour que l'événement le plus banal devienne une aventure, il faut et il suffit qu'on se mette à le raconter.
Les pensées, c'est ce qu'il y a de plus fade. Ca s'étire à n'en plus finir et ça laisse un drôle de goût.
Supposez qu'on meure et qu'on découvre que les morts sont des vivants qui jouent à être morts.
Un livre n'est rien qu'un petit tas de feuilles sèches, ou alors, une grande forme en mouvement : la lecture.
La patrie, l'honneur, la liberté, il n'y a rien : l'univers tourne autour d'une paire de fesses, c'est tout...
Un amour, une carrière, une révolution : autant d'entreprises que l'on commence en ignorant leur issue.
Sais-tu qu'elle ressemble beaucoup à une excuse, cette liberté dont tu te dis esclave.
Une victoire racontée en détail, on ne sait plus ce qui la distingue d'une défaite.
Le monde est iniquité ; si tu l'acceptes, tu es complice, si tu le changes, tu es bourreau.
On ne fait pas ce qu'on veut et cependant on est responsable de ce qu'on est.
Autrui, c'est l'autre, c'est-à-dire le moi qui n'est pas moi.
Ceux qu'on aime, on ne les juge pas.