La plupart des hommes n'aiment rien ; ils n'existent que dans leurs créations ; l'homme veut brûler ; on ne supporte pas la vie de sang-froid.
L'écrivain qui possède le don de création possède quelque chose qu'il ne maîtrise pas toujours, quelque chose qui parfois, agit et décide étrangement par lui-même.
Ce qui caractérise toutes les perversions, c'est qu'elles méconnaissent le but essentiel de la sexualité, c'est-à-dire la procréation.
Toute la création est fiction et illusion. La matière est une illusion pour la pensée ; la pensée est une illusion pour l'intuition ; l'intuition est une illusion pour l'idée pure ; l'idée pure est une illusion pour l'être. Dieu est le mensonge suprême.
Il y a seulement deux sexes, leur rencontre est nécessaire pour procréer et la procréation entraîne une succession de générations dont l'ordre naturel ne peut pas être inversé.
Les preuves de l'existence du créateur se réduisent à deux genres : la preuve tirée de la providence et la preuve tirée de la création.
Le sentiment et le désir sont les forces motrices de toute entreprise et de toute création humaine.
Nous devons apprendre à nous aimer d'abord, dans toute notre gloire et nos imperfections. Si nous ne pouvons pas nous aimer nous-mêmes, nous ne pouvons pas pleinement nous ouvrir à notre capacité d'aimer les autres ou à notre potentiel de création.
L'homme ne saurait apercevoir l'ordre qui règne dans la création, sans éprouver quelque chose de la joie d'un fils qui retrouverait la trace de son père.
